Un Romand qui s’énerve de la mauvaise prononciation du mot joyeux par ses collègues alémaniques, au beau milieu de ce qui devrait être l’harmonie et la joie de Noël: c’est l’une des surprises des dernières publicités de Galaxus, qui se fait remarquer, depuis trois ans, par son ton décalé. Le fait qu’une marque tienne compte des spécificités des deux côtés de la Sarine est une exception dans le paysage publicitaire helvétique.
Il y a l’humour, d’abord: les publicités de Galaxus, qui forme, avec Digitec, un des principaux magasins en ligne de Suisse (propriété de Migros à raison de 70%), veulent «démonter le mythe de produits rendant la vie parfaite, ce qui n’est pas très honnête», selon la responsable de la gestion de la marque, Sina Harms. Si tout commence comme un conte de fées dans les histoires présentées, la chute du récit est souvent... une chute, au sens propre,...