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Quand le populisme européen s’acclimate en Suisse

Le politologue Oscar Mazzoleni analyse la montée de l’UDC.

20 oct. 2015, 00:08
A man passes by a poster of the right-wing Swiss People's Party (SVP/UDC) which shows a woman wearing a burqa against a background of a Swiss flag upon which several minarets resembling missiles at the central station in Geneva, Switzerland, Wednesday, November 4, 2009. Swiss citizens will vote on November 29 on a referendum launched by right-wing groups on whether the construction of minarets should be banned in Switzerland. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND REFERENDUM MINARET

La droite populiste se renforce dans différents pays d’Europe. Peut-on inscrire la progression de l’Union démocratique du centre dans ce mouvement?

En partie. Il y a un fond commun à tous ces mouvements que l’on peut décrire comme la défense de l’intégrité nationale ou régionale. Ils s’inscrivent dans un contexte dans lequel les souverainetés se déplacent en direction d’institutions supranationales, et où les pouvoirs économiques se distancient de leurs attaches régionales ou nationales. Mais le malaise qui en découle peut s’exprimer politiquement de différentes façons, et pas nécessairement à droite, comme on peut le voir par exemple en Espagne avec Podemos.

Au sein même de la droite nationaliste, il existe des différences notables, par exemple entre un Front national français qui cherche à renforcer fortement le rôle de l’Etat, et une UDC qui reste plutôt libérale du point de vue économique.

La crise européenne des réfugiés est souvent citée pour...

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