Tout est bon dans le cochon, on en fait même des bonbons. Des montagnes de douceurs en forme de fraises, de grenouilles ou d'oursons dissimulent leur vraie nature.
De la couenne et des os de porc, ou de la peau de bovins se glissent dans la composition de diverses denrées après avoir mijoté pendant des jours dans de l'acide chlorhydrique. Des billets de banques aux shampoings, en passant par des produits qu'on avale: crèmes desserts, mousses au chocolat, yaourts allégés, glaces, pastilles pour la gorge, friandises, gélules de compléments alimentaires ou de médicaments... Partout, la gélatine se recycle.
Sous-produits d'abattoirs
"Le côté positif, c'est qu'on lutte contre le gaspillage en valorisant les sous-produits d'abattoirs" , concède Barbara Pfenniger, responsable alimentation à la Fédération romande des consommateurs (FRC). Rien ne se perd, tout se transforme, jusque-là tout va bien.
Le problème? Derrière la mention "gélatine", impossible pour le consommateur de savoir...