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Quatre candidats pour la présidence du groupe parlementaire UDC

Quatre candidats sont en lice pour prendre la tête du groupe parlementaire UDC, à savoir Adrian Amstutz (BE), Pirmin Schwander (SZ), Jürg Stahl (ZH) et Luzi Stamm (AG).

01 janv. 2012, 13:45
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Les contestataires du parti ne figurent pas sur le ticket des prétendants. L'élection est agendée au 21 janvier.

L'actuel président Caspar Baader (BL) avait annoncé son retrait bien avant la défaite de l'UDC aux fédérales d'octobre. Il aura passé dix ans en tant que chef du groupe UDC au Parlement. Les personnes intéressées au poste avaient jusqu'à samedi minuit pour présenter leur candidature.

Samedi matin, trois noms étaient déjà sur la table: Adrian Amstutz, Pirmin Schwander et Jürg Stahl, avait annoncé Silvia Bär secrétaire générale suppléante de l'UDC suisse dans une interview à la radio alémanique DRS. Dans la soirée, le nom de l'Argovien Luzi Stamm s'est ajouté à la liste, selon une information confirmée du "SonntagsBlick".

Le Bernois Adrian Amstutz, 58 ans, a de bonnes chances de décrocher le poste. L'entrepreneur de Sigriswil a accédé en 2003 au Conseil national et siège à la vice-présidence de l'UDC suisse depuis 2008.

Il fait partie de l'aile dure du parti et passe pour l'homme lige de Chistoph Blocher. En mars dernier, il avait été élu au Conseil des Etats lors d'une élection complémentaire. Mais ce succès était de courte durée puisqu'il a été battu lors des récentes élections par le socialiste biennois Hans Stöckli.

Deuxième poids lourd

Pirmin Schwander, 50 ans, est également classé dans la ligne des durs de l'UDC. Cet entrepreneur de Lachen (SZ) siège également depuis huit ans au National. Depuis 2004, il préside l'Action pour une Suisse indépendante et neutre (ASIN) et se positionne contre tout rapprochement avec l'Union européenne.

Il a fait parler de lui il y a environ deux ans lorsqu'il a déposé avec cinq autres membres du parti une plainte contre Micheline Calmy-Rey pour délit contre la volonté populaire dans le cadre d'une votation sur la libre circulation des personnes.

Il accusait l'ancienne ministre des affaires étrangères d'avoir mal informé les citoyens et d'avoir favorisé le "oui". Le Parlement avait finalement refusé de lever l'immunité de la conseillère fédérale.

Luzi Stamm, 59 ans, fait également figure de "hardliner". L'avocat de Baden (AG) siège au National depuis 1991. Mais il a passé ses dix premières années à Berne sous les couleurs du PLR et opté pour l'UDC en 2001, s'estimant plus proche des idées de ce parti en matière d'Europe et d'immigration.

Jürg Stahl, 43 ans, de Brütten (ZH), est quant à lui moins connu que ses trois concurrents. Le droguiste est conseiller national depuis 12 ans, spécialiste des questions de santé et de formation professionnelle. Membre du conseil exécutif de Swiss Olympic, il s'engage en outre pour le sport d'élite et populaire.

Les grands absents

Les nombreuses voix critiques qui se sont manifestées à l'interne après les grosses défaites enregistrées ces dernières semaines sont aux abonnés absents. Plusieurs comme le conseiller aux Etats This Jenny (GL) avaient clairement remis en question la ligne dure choisie par la direction.

Aujourd'hui, le Glaronais renonce pourtant à présenter sa candidature: "Je ne veux pas m'imposer", a-t-il répondu à l'ats samedi matin. Mais s'il avait été approché pour cette tâche, il se serait mis à disposition, a-t-il précisé.

"Apparamment, le poste est prisé", a ajouté le sénateur faisant référence à la liste des candidats. Ce qui ne l'étonne guère puisqu'avec une telle charge, on a une présence médiatique presqu'aussi importante que le président du parti.

Aucun Romand non plus ne s'est porté candidat. Plusieurs d'entre eux, comme les conseillers nationaux Oskar Freysinger (VS), Yvan Perrin (NE) ou Jean-Pierre Grin (VD), avaient aussi critiqué les dirigeants du parti ces derniers temps.

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