Christian Varone, le commandant de la police cantonale valaisanne, donnera à titre privé un point de presse vendredi matin à 10h30 à la Maison communale de Savièse (VS) pour livrer des explications sur son arrestation en Turquie.
10:59: «J’ai eu contact avec la présidente du Gouvernement et elle n’a assuré du plein appui du Conseil d’Etat.»
10:58 «Je n’étais pas au courant de la loi turque. Je savais que l’on ne peut pas prendre un élément archéologique, mais la pierre en question se trouvait sur une route ouverte à la circulation. Dans l’endroit où je me trouvais il n’y avait pas de panneaux indiquant qu’il ne fallait pas prendre de pierres.»
10:56: « Il n’y a eu aucune pression pour ma libération. Des autorités suisses sont intervenues pour dire que j’étais une personne honnête. J’ai senti le juge complètement libre de prendre sa décision. »
10:55: « J’ai tout de suite dit que j’étais commandant de police. Ce n’est peut-être pas la meilleure chose à dire quand on est arrêté ! »
10:49: «C’est moi qui ai pris la pierre, qui l’ai mise dans la valise. Je ne veux pas impliquer ma famille dans cette histoire.»
10:41: Christian Varone reste candidat à la candidature du PLR pour le Conseil d'État. Cette affaire ne remet rien en cause.
10:40: «J’ai trouvé cette pierre au-delà du site archéologique, à plus de 600 m de ce site. Si elle avait un quelconque intérêt archéologique, elle ne se serait pas trouvée là par terre, mais dans un musée. Elle faisait une vingtaine de cm, elle était sale, ne comportait aucune inscription.»
10:39: Christian Varone s'excuse, conscient d'avoir fait une erreur et remercie le soutien dont il a bénéficié: «Je suis surtout ici pour dire merci. Merci aux multiples personnes qui lui ont adressé des messages de soutien, aux autorités, aux policiers. Je n’ai jamais commis d’acte contraire à la loi dans ma vie. Je ne l'ai pas fait exprès. Je veux m’excuser auprès de la Turquie, que je ne voulais pas spolier. Je propose de faire une action de rachat en faveur de la Turquie. J’ai commis une erreur, c’est incontestable. J’assume toujours les conséquences de mes actes. Je n’avais aucune intention de mal faire.»
10:36 : Christian Varone débute sa conférence de presse en présentant la pierre à l’origine de toute l’affaire.La pierre était de petite taille. Il a pu la soulever d’une seule main. Elle se trouvait loin du site archéologique. Elle a été emportée parce qu’elle était jolie. Christian Varone est resté 4 jours dans l’établissement de détention en Turquie, avant d’être entendu par un magistrat. « J’ai été libéré sans aucune condition. Je n’ai pas encore eu accès au dossier. »