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France: l'évadé du Bois-Mermet repris et le "Pink Panthers" arrêté ne feraient qu'un

L'un des évadés du 14 mai de la prison du Bois-Mermet à Lausanne repris lundi en France et l'arrestation d'un des membres présumés des "Pink Panthers" dans le Vaucluse sont une et même personne. Il s'agit d'un Français de 47 ans né au Monténégro.

21 août 2013, 16:15
Un Français de 47 ans qui s'était évadé le 14 mai de la prison lausannoise du Bois-Mermet en compagnie de quatre autres détenus a été interpellé lundi dans le sud de la France. C'est un présumé membre des "Pink Panthers".

Un Français de 47 ans qui s'était évadé de la prison lausannoise du Bois-Mermet en compagnie de quatre autres détenus a été interpellé lundi dans le sud de la France. La question de l'extradition de ce membre présumé des Pink Panthers sera examinée.

D'importantes investigations ont permis aux enquêteurs de la police vaudoise de localiser cet individu. Il était détenu au Bois-Mermet en exécution anticipée de peine pour brigandage qualifié et infraction à la loi fédérale sur les stupéfiants, a indiqué la police cantonale mercredi dans un communiqué.

Qualifié de dangereux, l'homme a été interpellé chez lui dans le Vaucluse. Il a tenté de s'échapper par une fenêtre, selon une source policière.

Né au Monténégro et possédant les nationalités française et macédonienne, le malfrat fait l'objet de deux mandats d'arrêt internationaux récents, notamment pour un braquage audacieux de bijoux. L'un d'eux émane du canton de Vaud.

"Je le soupçonne d'avoir participé à un braquage qui a été perpétré avec des membres du gang des Pink Panthers", a expliqué le procureur vaudois en charge du dossier Anton Rusch. L'enquête est en cours. Elle est menée par les inspecteurs vaudois, en collaboration avec les autorités françaises.

L'homme a passé plusieurs années à la légion étrangère, a relevé Anton Rusch. Il devrait être présenté devant la justice mercredi ou jeudi à l'issue de sa garde à vue.

Complices cagoulés

Le 14 mai, le prévenu s'était évadé en compagnie de quatre autres détenus. Ils avaient escaladé le mur d'enceinte du Bois-Mermet grâce à l'aide de trois complices cagoulés. Les fuyards avaient quitté les lieux à bord de plusieurs véhicules.

Le lendemain, deux des cinq évadés avaient été interpellés à Cheseaux-sur-Lausanne. Aujourd'hui, deux sont encore dans la nature, dont le meneur, un Serbe de 45 ans, membre présumé des Pink Panthers.

Fin juillet, une évasion similaire s'étaient produite à Bochuz. Des complices extérieurs avaient tiré à la kalachnikov pour faciliter la fuite de deux détenus dont l'un était membre des Pink Panthers.

Réputation de "pro du casse"

Le gang des Pink Panthers, qui compterait quelque 220 membres issus des pays de l'ex-Yougoslavie, s'est forgé une réputation de "pro du casse". Il s'attaque aux bijouteries de luxe du monde entier, faisant preuve "d'une maîtrise et d'un sang-froid impressionnants", selon les sources policières.

La plupart des plus grands braquages de bijouterie de ces dix dernières années leur sont attribués, à Dubaï, en Suisse, au Liechtenstein à Monaco, ou encore Tokyo, Paris, Saint-Tropez, en Allemagne et en Autriche.

Le gang doit son nom aux policiers anglais qui l'avaient surnommé ainsi après un braquage à Londres en 2003. Un diamant avait alors été dissimulé dans une crème de beauté, comme dans un des films réalisés par Blake Edwards à partir de 1963 sur la "Panthère rose". Ses membres sont soupçonnés d'avoir volé pour plus de 250 millions d'euros de bijoux au cours de ces dix dernières années.

 

 
 

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