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Surcharge et tensions à l'hôpital d'Yverdon

Le bloc opératoire de l'hôpital d'Yverdon-les-Bains (VD) est sous le feu des critiques. Il fait face à une demande et en hausse et le personnel accumule les heures supplémentaires.

26 nov. 2014, 15:20
ARCHIV - ILLUSTRATION - In einer Arztpraxis in Frankfurt (Oder) h?lt am 20.02.2007 ein Arzt ein Stethoskop in den H?nden. Die Bundes?rztekammer stellt am 23.06.2014 den Bericht zur Behandlungsfehler-Statistik 2013 vor. Foto: Patrick Pleul/dpa +++(c) dpa - Bildfunk+++

Surcharge de travail, climat délétère et problèmes d'organisation: le bloc opératoire de l'hôpital d'Yverdon-les-Bains (VD) est sous le feu des critiques. Après un audit, des mesures ont été prises. Les syndicats Syna et SSP demandent qu'on entende mieux le personnel.

"Il a un problème de climat de travail au bloc opératoire", a reconnu mercredi Jean-François Cardis, directeur général ad interim des Etablissements hospitaliers du Nord vaudois (eHnv). Après un audit, confié à un expert indépendant, la direction a tenté de corriger le tir, en engageant du personnel supplémentaire.

Patients en hausse

Le bloc opératoire, qui compte quatre salles, fait face à une demande en hausse. La structure est trop petite et son organisation n'est plus "optimale" pour faire face au flux croissant de patients, a expliqué mercredi le directeur. Résultat: pour traiter les urgences, en plus des opérations planifiées, le personnel accumule les heures supplémentaires, au-delà des 17 heures prévues par la convention collective de travail (CCT).

Pour les syndicats Syna et SSP, qui ont rendu l'affaire publique, cette organisation "chaotique" ne permet plus au bloc opératoire de remplir correctement sa mission de soins. Le personnel subit des pressions de certains cadres et la sécurité des patients est en jeu.

Sécurité des patients pas menacée

La direction "réfute complètement" le fait que la sécurité des patients est mise en cause. "Les études sur la prévalence des infections lors d'opérations de la hanche, du genou ou encore du colon montrent que nous sommes dans la moyenne nationale", a répliqué Jean-François Cardis.

Le directeur explique que du personnel a été engagé depuis juin pour faire face à l'accroissement de travail. Les heures supplémentaires restent désormais dans le cadre des limites de la CCT. D'autres mesures suivront. Un plan d'action s'étalant jusqu'en août 2015 a été présenté. Et un responsable du bloc opératoire va être prochainement engagé pour coordonner le flux de patients.

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