Genève a présenté hier sa stratégie pour développer la vie nocturne culturelle et festive. Le canton mise sur le recyclage d’infrastructures obsolètes et sur cinq projets-pilote pour rééquilibrer l’offre.
Après «une période bénie en matière de vie nocturne» marquée par les squats jusqu’en 2007, il y a un manque à Genève, a relevé Anne Emery-Torracinta, cheffe du Département de l’instruction publique, de la culture et du sport. Une étude mandatée par le canton pour répondre à des démarches citoyennes, dont une pétition pour l’émergence de lieux culturels, pose ce même diagnostic.
Présenté hier, ce document précise que l’offre nocturne culturelle et festive est peu diversifiée bien qu’importante quantitativement. Concrètement, il y a assez de lieux commerciaux, mais pas assez d’espaces de liberté et d’autonomie dédiés à l’autogestion.
Pour le conseiller d’Etat en charge de l’aménagement du territoire (DALE), Antonio Hodgers, il est indispensable de planifier ces futurs lieux et de...