Le Ministère public de la Confédération l’a condamné à deux jours-amende avec sursis et également à une amende de 400 francs et aux frais de la cause, a indiqué à l’ats le journaliste confirmant une information du «Matin Dimanche». L’affaire remonte à 2015. Suite à un déménagement, le journaliste reçoit son matériel de vote à double pour la votation fédérale et cantonale du 8 mars 2015.
Convaincu que le système bloquera un double vote, il tente l’expérience. Mais il réussit à voter deux fois à quelques minutes d’intervalle. Le journaliste avertit immédiatement la Chancellerie. Il réalise ensuite un sujet sur ce dysfonctionnement. Trois semaines plus tard, il est dénoncé par la Chancellerie auprès du procureur général de Genève pour fraude électorale.
Un crime qui doit être poursuivi
Lorsque la Chancellerie a connaissance de faits pouvant constituer un crime ou un délit poursuivi d’office, comme le double vote, elle a l’obligation...