Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Faune et flore doivent migrer pour exister

Lausanne déploie un réseau vert pour la mobilité des espèces animales et végétales.

27 juil. 2016, 00:03
DATA_ART_10340172

SOPHIE DUPONT, «LE COURRIER»

info@lacote.ch

La mobilité est un casse-tête, surtout dans une ville qui se densifie. Et elle le devient encore plus lorsqu’on a six pattes, deux ailes, ou qu’on ne mesure pas plus de quelques centimètres. Les espèces animales, mais aussi végétales, souffrent des difficultés de déplacement en ville.

Lausanne, à l’instar de Genève, Nyon et d’autres villes romandes, s’est dotée d’un plan mobilité pour la faune et la flore. Nommée réseau écologique ou corridor biologique, cette toile d’araignée qui pénètre la ville est essentielle à la survie des espèces. «En vivant dans un espace vert isolé, elles ont un risque accru de s’éteindre», explique Pascale Aubert, biologiste, déléguée nature à Lausanne. Sous pression de la densification qui grignote les espaces sauvages, les lieux de passage naturels disparaissent et la biodiversité s’érode.

En migrant, les espèces colonisent d’autres endroits et procèdent à des échanges génétiques qui les rendent...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias