daniel bujard
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La posture est assurée, le timbre de voix clair, les phrases choisies. Lentement, le poète de Givrins, Edouard de Perrot, se détend et nous fixe d’un regard intense. Ce jeune octogénaire, ancien médecin et directeur à l’hôpital de Prangins, vient de remporter un concours de poésie, baptisé «Feuille de chêne», et organisé par la fondation lausannoise Marcel Regamey. Son recueil, «Sur un air de luth», est arrivé ex æquo avec celui du poète fribourgeois Philippe Sudan.
Un succès important pour un homme qui a cultivé la poésie tout au long de sa vie avec une passion brûlante qui ne l’a jamais quitté. Il faut dire qu’Edouard de Perrot a découvert la poésie jeune. «J’étais élève au collège de Nyon où j’ai eu le privilège d’avoir comme professeur de français et de littérature Georges Nicole.» L’enseignement du critique littéraire fera mouche et touchera en plein cœur...