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A La Sarraz, les Bourla-Papey allument leur premier feu de joie

En 1802, des paysans volent et brûlent les archives féodales du château des Gingins, premier acte d'un soulèvement historique de par son ampleur incroyable conduit par des paysans mobilisés et organisés.

05 août 2014, 00:01
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info@lacote.ch

Les campagnes vaudoises grondent depuis quelque temps déjà. La révolution de 1798 et l'instauration de la République helvétique ont bien aboli les anciens droits féodaux, notamment la perception de la dîme et des cens. Mais la liquidation réelle de ces taxes qui étouffent la paysannerie tarde à venir. Pis, elles sont entièrement rétablies, avec effet rétroactif, lors d'un coup d'Etat réactionnaire en 1800!

De ces atermoiements du pouvoir politique, les paysans en ont assez. Dans les villages, l'insurrection s'organise. Un premier coup d'éclat survient dans la nuit du 19 au 20 février 1802. Les portes du château de La Sarraz sont forcées, tout comme la chambre forte abritant les archives du baron de Gingins. Les titres féodaux, qui attestent des redevances, sont volés puis jetés dans la Venoge ou brûlés dans un grand feu de joie sur la colline du Mormont.

Révolution sociale?

Cet épisode marque le début de...

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