Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Colombier: Trois week-ends nécessaires pour placer les nombreuses épreuves sportives

Olivier Bolomey, Etoy, président de la Fédération vaudoise des jeunesses campagnardes (FVJC), Jonas Tavel, La Chaux, président de la Cantonale et Michel Perey, Vufflens-le-Château, président de la FVJC de 1984 à 1989, évoquent l'évolution de cette manifestation quinquennale.

16 juil. 2013, 17:18
Jonas Tavel, président de la Cantonale (à gauche), Olivier Bolomey, président de la FVJC (milieu) et Michel Perey, président FVJC de 1984 à 1989.

Depuis quand la Cantonale des jeunesses campagnardes a pris de l’ampleur?
Michel: A Mathod en 1978 il y avait juste une tente avec un bar. C’est en 1983 à La Chaux, sous la houlette du papa à Jonas que la Cantonale a commencé à grandir. Il y avait un des premiers bars ronds installés sous la cantine principale. A Mézières, en 1993, la place de fête était pour la première fois dans un cirque fermé.

Avez-vous atteint la taille maximum?
Jonas: Nous ne voulions pas augmenter par rapport à Bavois (ndlr: plus de 100 000 visiteurs s’y sont rendus en 2008), mais nous sommes conscients que la manifestation attire du monde. Pour cela, nous devons installer une infrastructure en conséquence, car le public est là.
Olivier: Notre but est de stabiliser, donc en évitant de programmer des animations qui attireraient encore plus de personnes.

Cette année, il vous manque encore de nombreux bénévoles, avez-vous l’impression que les gens s’engagent moins?
Olivier: Je dirais qu’on ressent la «génération zapping». Le jour d’avant, tu ne sais pas ce que tu veux faire et le jour J, tout à coup tu décides de t’engager. Mais les jeunesses s’impliquent toujours, toutefois nous comptons aussi sur des personnes extérieures.
Jonas: Il ne faut pas oublier que si le bénévolat meurt, cette formule là s’arrête. Après, on serait peut être obligé de passer par une entrée payante, des boissons plus chers...

Un dernier mot?
Michel: Que ceux qui ne connaissent pas la Cantonale, viennent voir. Cest un lieux pour tous les âges.
Jonas: Il est important de rappeler que nous organisons cette manifestation avant tout pour les épreuves sportives (ndlr: tir à la corde, lutte, tir, football, athlétisme, cross, volley féminin sont les sports fédérés). Olivier: D’ailleurs, nous avons besoin des trois week-ends pour que les quelques 120 équipes de football, 100 de volley-ball ou les 1800 tireurs puissent s’affronter. Les animations sont arrivées par la suite, pour utiliser les infrastructures installées à cette occasion.

Retrouvez l'interview complète dans "La Côte" de mercredi 17 juillet, ainsi que tous les articles et galeries photos liés à ce sujet sur cantonale2013.lacote.ch.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias