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Le "bus tour" des gardes-frontière effectue une halte à Etoy

Un gros bus, un chien, trois hommes et une femme en uniforme sont postés, jusqu'à 17h, sur le parking de Micasa à Etoy.

17 avr. 2013, 12:50
Guidé par Christian Reymond, "Tom" trouve en quelques minutes la drogue cachée dans une valise.

Les gardes-frontière romands sont à la recherche de quarante nouveaux collaborateurs (26 pour Genève, 6 pour Vaud-Valais et 8 pour Neuchâtel-Jura) pour la prochaine formation qui débute en juillet.

Cette année, les surveillants du territoire suisse ont mis sur pied un "bus tour" pour recruter des jeunes. Aujourd'hui, lui et quatre de ses collègues, dont "Tom" le berger allemand, sont installés à Etoy. "Ce matin, nous n'avons pas eu beaucoup de monde, déplore Jean-Claude Gilliand, responsable notamment du développement du personnel à Genève. On espère que ça ira mieux cet après-midi."

"Le corps des gardes-frontière est de plus en plus reconnu comme une sécurité pour la Suisse. Et plus comme il y a quinze-vingt ans où on était considéré comme celui qui fouille dans les 500gr de beurre", souligne le capitaine genevois.

A ses côtés, il y a Christian Reymond et son chien "Tom". Un berger-allemand spécialisé dans la recherche de stupéfiants et en défense (mordant, piste et recherche de personne) et qui est toujours heureux de montrer la finesse de sa truffe via une démonstration.

Mélanie Laleu, 4 ans de service et déjà six spécialisations. Pour elle, la qualité des rapports, le fonctionnement de la machine x-ray, l'utilisation de l'itemiser (une patte qui se passe sur les mains ou les documents d'une personne pour en récolter des particules à analyser en cas de suspections de drogue ou d'explosifs), le recrutement des jeunes, l'URAS pour Unité Romande Aide Soutien (une cellule psychologique pour les collègues ou les civils) et l'instruction du comportement et de la résolution de conflits aux aspirants, n'ont plus de secrets.

Le quatrième larron présent à Etoy est Laurent Borel. Un Neuchâtelois qui a réussi les tests pour entrer à la gendarmerie, mais qui n'a pas été pris, car trop jeune. Il s'est redirigé vers les gardes-frontière et "en voyant la diversité, je ne suis jamais reparti", lâche-t-il en souriant. Affilié au poste de Bardonnex (GE), il a plus d'une anecdotes à raconter sur son métier.

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