Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le rêve tourne au cauchemar

Une cohabitation difficile avec le voisinage la force à fermer le «bistrot» qu’elle exploitait depuis quatre ans. Le «coup de gueule» d’Emilia Marques.

11 juil. 2016, 00:05
Morges, mercredi 6 juillet 2016

Portrait d'Emilia Marques, contrainte à fermer son restaurante La Caravela à Morges



Sigfredo Haro Portrait Emilia Marques, Morges

martine rochat

martine.rochat@lacote.ch

«J’ai du chagrin. C’est un grand bonheur qui s’en va. Quand j’ai dû mettre fin à mon activité, cela a été, toutes proportions gardées, un peu comme de perdre un bébé.» Patronne de La Caravela, Emilia Marques parle de sa tristesse, suite à la fermeture du café-restaurant, le 30 juin dernier, quatre années après son ouverture. Le point final, en substance, d’une aventure morgienne dans le domaine de la restauration, qui a débuté huit années auparavant, avec la mise à l’eau d’une première Caravela, sur la rue Louis-de-Savoie. «La Caravela, c’était mon histoire à moi. Comme je suis portugaise, j’avais envie de rendre hommage à ces grands navigateurs qui partaient très loin à la découverte de nouvelles contrées», explique la native de Castro Verde, une ville de la taille de La Coquette, dans l’Alentejo, au sud du pays.

Une convention aux clauses drastiques

Pour reprendre...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias