martine rochat
martine.rochat@lacote.ch
«J’ai du chagrin. C’est un grand bonheur qui s’en va. Quand j’ai dû mettre fin à mon activité, cela a été, toutes proportions gardées, un peu comme de perdre un bébé.» Patronne de La Caravela, Emilia Marques parle de sa tristesse, suite à la fermeture du café-restaurant, le 30 juin dernier, quatre années après son ouverture. Le point final, en substance, d’une aventure morgienne dans le domaine de la restauration, qui a débuté huit années auparavant, avec la mise à l’eau d’une première Caravela, sur la rue Louis-de-Savoie. «La Caravela, c’était mon histoire à moi. Comme je suis portugaise, j’avais envie de rendre hommage à ces grands navigateurs qui partaient très loin à la découverte de nouvelles contrées», explique la native de Castro Verde, une ville de la taille de La Coquette, dans l’Alentejo, au sud du pays.
Une convention aux clauses drastiques
Pour reprendre...