Les employés vaudois de Merck Serono ne sont pas contents, et ils l’ont fait savoir hier lors d’une conférence de presse à Allaman. En effet, alors que les trois sites devraient perdre près de 10% de leur effectif, les collaborateurs qui, rappelons-le, ne bénéficient pas d’une convention collective de travail (CCT) ne s’estiment pas soutenus par les dirigeants de la firme pharmaceutique. La situation est la même à Genève. Hier, plus de 250 employés ont participé à un débrayage d’une heure en revendiquant l’ouverture de «vraies» négociations.
Huitante postes sont visés par la mesure prononcée le 24 avril (15 sur 73 à Coinsins, 23 sur environ 300 à Aubonne et 42 sur près de 400 à Corsier-sur-Vevey). Le but du personnel, aidé par le syndicat Unia, est de limiter le nombre et les conséquences de ces licenciements. Compte-rendu dans notre édition de vendredi.
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Les collaborateurs vaudois de Merck Serono révoltés envers la direction
Les employés vaudois de Merck Serono dénoncent une parodie de processus de consultation. Réunis aujourd'hui à Allaman, soutenus par le syndicat Unia, ils dénoncent un manque de transparence et une faible prise en compte de leurs propositions, sans compter des pressions à Corsier-sur-Vevey.
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