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L’alchimie d’une vendange spéciale

De mémoire de vigneron, jamais le taux de sucre du blanc n’a été aussi élevé. Un bon présage pour le futur cru.

18 oct. 2015, 23:50
/ Màj. le 19 oct. 2015 à 00:01
Féchy, mercredi 14.10.2015, portrait de Pierre-Yves Kursner, vigneron à Féchy, photos Cédric Sandoz

Sylvie Ruffet

info@lacote.ch

Les vendanges sont terminées. Les grappes de raisin gorgées du soleil d’un été caniculaire ont toutes été récoltées. Si la sécheresse estivale a eu pour conséquence de produire de plus petits grains, donc moins de tonnage, ces derniers ont atteint, avec la chaleur, un degré de maturité exceptionnel. Les fruits du futur millésime présentent un degré de sucre aussi remarquable qu’extraordinaire. Pierre-Yves Kursner, viticulteur-caviste à Féchy donne le ton. «Ce que l’on vit là, c’est un vrai truc de fou. Même en allant chercher loin, c’est du jamais vu, particulièrement concernant les blancs.»

En parlant d’alchimie, le mot n’est pas galvaudé. Effectivement, le caviste va devoir composer avec cette fameuse teneur en sucre pour travailler sa récolte. Cette année, pour les blancs, la moyenne est de 91 degrés Oechsle contre 78 à 82 habituellement. Les rouges ont quant à eux sondés à environ 15 degrés au-dessus...

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