sophie zuber
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Au lendemain de Noël, le service pédiatrique de l’Hôpital de Nyon est presque vide. «Un gage de réussite», sourit Jean-Luc Tuma, directeur des soins. Habitué des lieux, Pierre Studer, alias docteur Sparadrap, débarque à la cafétéria en tenue de civil. Le sourire aux lèvres, il salue le personnel soignant, qui l’attend comme chaque lundi depuis quinze ans. Si sa mission reste inchangée depuis des années, l’artiste mandaté par la Fondation Théodora devra redonner le sourire à des enfants qui ne sont pas à la maison en ce temps de vacances scolaires. Plus tard, il descendra aux urgences, où une dizaine de jeunes gens ont été reçus en ce 26 décembre.
Après un briefing de routine en compagnie du corps hospitalier et un petit tour au maquillage, le voilà prêt pour sa tournée du cœur. «Je demande toujours si je peux rentrer. Il est rare que l’on...