ldistefano@lacote.ch La grève n'aura duré qu'un jour. Votée mardi soir par l'assemblée du personnel Novartis, elle a été "momentanément suspendue" par les travailleurs de Novartis. Le retour au travail s'explique par un retournement de situation parvenu dans les boîtes e-mail en fin de matinée. A 11h17, le Conseil d'Etat transmettait un communiqué après avoir échangé des messages avec Armin Zust, directeur de Novartis Suisse. Celui-ci a écrit à l'Exécutif cantonal: "Il n'y a eu de ma part absolument aucune allusion pouvant laisser entendre que notre plan visant à la fermeture de la fabrique de Nyon était irrévocable." En d'autres termes, le dirigeant revenait sur ses propos parus la veille dans "Le Matin", selon lesquels "il est désolé" et que " (leur) réflexion est faite ".
Une communication chancelante
Ces mots avaient déclenché la colère des travailleurs et syndicats engagés dans le processus de consultation. Par ailleurs, le personnel avait formulé...