Scène de désolation hier sur la plage de Rolle. Vingt-six arbres, des frênes pour la plupart, installés depuis plusieurs décennies sur les rives boisées du Rupalet étaient abattus par une armée de machines de chantier. «Comme chaque matin, je suis partie nager à la plage de Rolle. Arrivée sur place, j’ai été très choquée de voir tous ces arbres majestueux mis à terre alors même que nous sommes en pleine période de nidification. Cette opération était-elle vraiment nécessaire?», s’enquiert Monique Maday, de Mont-sur-Rolle. «Les frênes étaient victimes d’une maladie fongique dévastatrice appelée chalarose (ndlr: lire encadré), qui les rendaient vulnérables et dangereux. Le service forestier a constaté les dégats lors de la remise en service des installations de la plage et nous avons dû intervenir en urgence pour assurer la sécurité des lieux», informe l’inspecteur forestier du 14e arrondissement, Eric Treboux.
Une zone sensible
L’opération,...