rodolphe haener
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La scène remonte à une séance du Conseil communal du mois d’août: on y fait état d’un sondage téléphonique en cours demandant aux Nyonnais ce qu’ils pensent de la gestion actuelle de la ville, de leurs attentes pour l’avenir. Mais aussi ce qu’ils pensent des candidats déclarés, ou potentiels, aux élections de février 2016. Le syndic répondait alors à cette question de manière claire: la Municipalité n’a pas commandité une telle étude. Tout de suite après, Daniel Rossellat admettra tout de même en avoir entendu parler... Cette scène a été rapportée dans un courrier de lecteur paru dans nos colonnes vendredi par la vice-présidente du PLR La Côte Paola Möhl Pignatelli.
Qui a donc bien pu commandité un tel sondage à quelques mois des élections? Après quelques recherches, les indices menaient presque naturellement... à Daniel Rossellat lui-même. «Oui, c’est moi qui ai demandé cela à titre personnel»...