Les différentes affaires qui ont touché la viande de cheval ces derniers jours concernent principalement les grandes surfaces. Les boucheries de la région tentent donc de profiter de l'occasion pour se faire une place au soleil en vantant la qualité de leurs viandes, la facilité d'établir leur origine et les conseils qu'ils peuvent fournir aux consommateurs.
"C'est un petit plus pour nous, lâche Pierre Grumetz, boucher chez Deblue à Nyon . Les clients nous posent plein de questions ces derniers jours, on les rassure. On a l'avantage de pouvoir leur dire exactement ce qu'il y a sur nos étals. C'est du bétail de la région, on sait précisément d'où il vient." Et le vendeur nyonnais d'imager: "Je peux donner le nom qu'avait la bête que je vends." L'expression revient également chez Patrice Rime, boucher à Yens. "Si vous avez de la viande de mauvaise qualité, le client s'en rend compte,...