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Trois hommes armés dévalisent une bijouterie: la gérante les mord

Le commerce de la rue du Collège a été braqué hier. Aucun blessé à signaler. Les malfrats courent toujours.

13 nov. 2013, 00:01
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C'est aux alentours de midi, hier, alors que les étudiants déboulaient dans la rue après la sortie des classes, que la bijouterie Luna, à la rue du Collège à Nyon, a subi les assauts de trois hommes armés. La gérante, pensant qu'il s'agissait d'un client, à ouvert la porte d'entrée (à loquet) à un individu qui ne dissimulait pas son visage. A peine la porte ouverte, l'homme, rejoint par un deuxième, a sorti son arme automatique et a braqué la gérante ainsi qu'une employée. Pendant qu'un troisième homme faisait le guet, les deux autres ont ligoté et bâillonné les deux bijoutières. Là, la gérante a réussi à mordre l'un des agresseurs.

"Ils sont arrivés quand ma mère cherchait des choses dans le coffre-fort en prévision de l'arrivée d'un client. Alors, les voleurs n'ont eu qu'à se servir" , explique Sébastien Luna, fils de la gérante.

Pourtant, à l'écouter, les trois hommes ne semblaient pas être des habitués des braquages. D'abord, ils n'avaient ni gants ni cagoule. "Et puis, l'un des trois, alors qu'il pointait l'arme sur ma mère, n'arrêtait pas de lui demander pardon." Les malfrats ont également abandonné un pied-de-biche sur place, avec leurs empreintes.

Une fois les trois bandits partis, l'une des deux femmes a réussi à se défaire de ses liens et a pu avertir un client qui attendait à la porte. C'est ce dernier qui a alerté la police

Les deux femmes, choquées, n'ont pas subi d'autres blessures que la pression exercée par les cordages sur leur peau. Elles ont immédiatement été entendues par la police et n'ont pas nécessité d'hospitalisation.

 

"Nous l'avons engueulée!"

 

Au rayon casse, les malfrats ont passablement abîmé les murs et les vitrines avec le pied-de-biche. " Il est trop tôt pour le savoir, mais il nous faudra certainement faire des travaux de réaménagement qui du reront d'une à deux semaines, ensuite nous pourrons rouvrir" , explique encore Sébastien Luna. Qui confesse: "Quand ma mère m'a dit qu'elle avait mordu un des voleurs, moi et mon père l'avons engueulée: on ne s'amuse pas avec ces gens-là! Ça aurait pu être très dangereux. Mais elle a un sacré caractère."

Enfin, il faudra aux gérants dresser un inventaire ces prochaines heures pour connaître le montant total du butin.

Du côté de la police cantonale, on se contente d'affirmer que la police scientifique est en plein travail. Pour l'heure, les trois hommes courent toujours . RODOLPHE HAENER

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