Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Un chat au cinéma Capitole à Nyon

Étrange spectacle que celui d'un chat dans une salle de cinéma... C'est pourtant une réalité à Nyon.

08 juin 2017, 16:48
S2017060603_007_web

«Oh, un chat», s’attendrissent deux jeunes filles venues acheter leur place de cinéma pour la séance du soir. Il faut dire que la minette colorée, qui se promène nonchalamment au milieu des jambes, ne passe pas inaperçue. Visiteuse occasionnelle à ses débuts il y a deux ans, Gribouille vit désormais depuis quelques mois dans les locaux du cinéma Capitole. Et ne se gène pas pour se faufiler, avant le début des séances, dans l’une ou l’autre des deux salles que comptent l’établissement. Pour le plus grand bonheur des habitués mais aussi des employés.

Elle fait partie intégrante du cinéma 

«Le chat est entré dans la salle en même temps que les clients et s’est installé sur un siège au milieu du public. On s’est dit qu’elle allait sortir quand la projection commencerait mais elle est restée assise sans broncher pendant tout le film et est sortie tout naturellement avec les gens à la fin du générique, relate, amusé, Florian, de retour d’une séance. Je savais qu’il y avait un chat au Capitole, mais pas qu’il regardait les films comme tout le monde. L’anecdote m’a fait ma soirée!»
Il faut avouer qu’elle a tout pour rester. Arbre à chat, bol rempli de croquettes, et sièges confortables sur lesquels se reposer, l’animal a beau représenter à merveille la liberté féline, il n’en est pas moins choyé. «Gribouille est devenue notre mascotte. On ne voit pas le cinéma sans elle», sourit Niels Renard, responsable marketing du Capitole, qui alimente aussi le compte instagram créé pour la petite star à quatre pattes.
A l’origine, le félin n’appartenait pas du tout au cinéma. «Sa propriétaire habitait l’appartement du dessus. Pendant un an, Gribouille est venue nous rendre visite de plus en plus souvent. Pour finir, quand sa maîtresse a déménagé il y a six mois, elle nous l’a laissée», raconte Adel Benfarhat, gérant du cinéma. Les employés ont alors pris en charge les rendez-vous chez le vétérinaire, les démarches de vaccination et de changement de papiers. Pour les aider à amortir les coûts engendrés par le chat, ils peuvent compter sur la générosité des clients par le biais d’une crousille.

Des échos positifs

Sieste derrière les écrans, balade dans les bureaux, la minette se promène en tout liberté et va parfois jusqu’à se rouler en boule sur les genoux des clients. Une seule limite: le bar. «Pour des questions d’hygiène, explique Niels Renard. Mais, elle a bien compris où elle a le droit ou pas d’aller. Nous l’avons fait descendre quelques fois et maintenant elle n’y retourne plus.»
La présence de l’animal n’a donc suscité aucune plainte? «Au début, on s’est bien sûr inquiété de savoir si elle allait déranger les gens, confie le responsable marketing. Mais les retours sont uniquement positifs. Une dame nous a même avoué qu’elle venait chez nous uniquement pour le chat.» «Une seule personne m’a déclaré après une séance qu’elle était malheureusement allergique», tempère tout de même Adel Benfarhat.

En tous cas, la présence de l’animal rassemble. Comme en témoigne une anecdote, racontée par le gérant: «Lors d’une projection de Visions du Réel On Tour, alors que de nombreuses personnalités étaient réunies sur scène pour la présentation du film, Gribouille est sortie tranquillement de derrière l’écran, s’est assise et a fixé tout le monde. Toute la salle a éclaté de rire.» Pour Niels Renard, l’utilité de la minette au sein de l’équipe n’est pas négligeable: «Elle nous permet de créer plus facilement le contact avec les gens.»  

Votre publicité ici avec IMPACT_medias