Il a rédigé plus de 220 pages sur l’auto-réparation des matériaux composites polymères, mais il est capable de les résumer en trois minutes. Tout cela compréhensible par tous. C’est la performance qui a permis au Nyonnais Amaël Cohades de remporter le deuxième prix de la finale suisse de la compétition "Ma thèse en 180 secondes", en mai dernier. Ce jeudi 28 septembre, en Belgique, au côté d’une autre étudiante suisse, ce doctorant de l’EPFL représentera le pays lors de la finale internationale francophone.
Ce sont ainsi quatre ans de travail de recherche que le jeune homme de 29 ans condense en trois petites minutes. Mais pourquoi participer à ce concours? «Un ami m’a poussé à m’inscrire avec lui, et je me suis lancé. J’ai vu ça comme une bonne manière de repenser différemment mon travail», explique Amaël.
Le jeune chercheur a étudié comment ces matériaux composites endommagés, à l’exemple...