Le procès du notaire Patrick de Preux et d’un gestionnaire de fortune s’est ouvert à Lausanne. Ancien député libéral, le patron du LHC se trouve sur la sellette pour une affaire d’héritage dans laquelle il conteste toute action illégale. Même s’il reconnaît «une mémoire défaillante» pour certains éléments.
L’affaire a fait déjà couler beaucoup d’encre vu la personnalité d’un des prévenus et la nature du cas. Ses ingrédients rappellent en effet d’autres procès célèbres. Le contexte: une femme âgée qui n’a plus toute sa tête, une fortune qui se monte à plusieurs millions de francs, pas d’héritiers, des hommes de loi, des fondations constituées au Liechtenstein et en Suisse, le tout dans un parfum d’argent dont on ne dit pas forcément la provenance. Décédée en octobre 2010, la femme était décrite par son médecin traitant comme quelqu’un d’une intelligence modeste, immature et influençable. A partir de 2003, elle a présenté...