Les paraphes ont été récoltés en moins de deux mois dans toute la Suisse.
La collecte rapide des signatures prouve que la population est «en colère» et qu'elle «ne comprend pas qu'une entreprise qui affiche des bénéfices faramineux année après année licencie massivement», a déclaré Manuel Wyss, responsable national d'Unia pour la chimie pharma, cité dans un communiqué.
Cette pétition intervient quelques jours après la remise des propositions des chefs du personnel des usines de Nyon et de Bâle à Novartis visant à éviter les restructurations sur leurs sites. Le groupe pharmaceutique bâlois doit prendre une décision au début de 2012.
Fin octobre, Novartis a annoncé un plan de restructuration entraînant la suppression de 2000 emplois dans le monde, dont 760 à Bâle et 320 à Nyon. La mesure signifierait à terme la fermeture du site vaudois qui compte près de 700 personnes.