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«Vous devez me croire schizophrène»

Arboriculteur de métier, Nicolas Varidel devient Pierre Lautomne sur scène. Le chanteur mélancolique pense ses chansons comme un jardin.

06 oct. 2016, 23:48
/ Màj. le 07 oct. 2016 à 00:01
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alexandre caporal

info@lacote.ch

«On va parler de musique? Alors appelle-moi Pierre», nous lance le jeune cinquantenaire au look décontracté, sourire aux lèvres. Il nous serre la main devant l’Usine à gaz de Nyon, là où, ce soir, il se produira pour présenter son projet de double album, «La Friche», dont le premier volet a été dévoilé il y a une année.

Le musicien genevois agrémentera la setlist de quelques morceaux de la deuxième partie, en attendant une sortie prochaine. Pour se confier, Pierre Lautomne nous dirige vers une terrasse en bord de lac, à l’ombre des arbres.

Depuis ses débuts en 1986 dans l’émission «Podium 86» de la TSR, celui qui a commencé par chanter sous son propre nom, Nicolas Varidel, a enchaîné plusieurs pseudonymes, suivant le cours de son évolution musicale.

Cultiver sa musique

Premier changement en 1995. Nicolas devient «Saul» afin de distinguer son personnage public...

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