marion police
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«Si je suis loin de mes chevaux plus de trois jours, je m’ennuie», déclare Véronique Baumgartner, à peine rentrée de vacances.
L’éclat de rire est franc. On ne peut pas se tromper: l’accent appelle immédiatement le chant des cigales. Et pourtant, cette habitante de Givrins, qui a quitté le soleil du sud de la France pour les forêts du pied du Jura, est descendante d’immigrés. «Mon père est originaire d’Andalousie, il est venu en France pour fuir la dictature de Franco. Ma mère, de souche espagnole, est née en Algérie. Elle a émigré pendant la guerre», explique-t-elle.
Née en 1966 à Toulouse, Véronique emménage peu après dans le département du Gard, non loin de la Camargue. «La première fois que j’ai été attirée par un cheval, j’avais cinq ans. J’ai pu monter pour la première fois à l’âge de onze ans. C’était une sensation de grande liberté»,...