marion police
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«En Equateur, on naît avec un nom et on meurt avec le même, c’est très important. J’ai eu un choc culturel en arrivant ici, les gens voulaient que je sois connue uniquement sous le nom de mon mari», évoque Cecilia Basabe Pazmino, rieuse, assise sur sa terrasse ensoleillée. Cette habitante de Coppet a vu le jour en 1963 à Quito, capitale de l’Equateur. Troisième enfant d’une fratrie de quatre, elle a grandi et s’est formée à l’architecture d’intérieur puis à la gestion d’entreprise dans sa ville natale. Elle décrit avec émotion son père, décédé très tôt, comme un homme loin des clichés patriarcaux: «C’était le pilier central de la famille. Il était pour moi une protection mais pas intrusive, je me sentais respectée.» Si la jeune femme d’alors a voyagé en Europe, c’est dans son pays qu’elle a rencontré son mari, qui était passé par l’EPFL....