marion police
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Le verbe sourire semble avoir été créé expressément pour Gisèle Nanchen-Canelos tant il ne se détache presque jamais de ses lèvres. Assise à la table de son salon baigné de soleil, elle revient sur son enfance passée à Quito, qu’elle dépeint comme la ville idéale: peu de trafic et peu d’insécurité, contrairement à aujourd’hui. «Nous faisions partie de la classe moyenne. Nous avions une maison et des domestiques, ce qui permettait à ma mère de mener à bien ses études de sociologie. Mon père, lui, était économiste». La petite Gisèle fréquentait une école germanophone car sa famille était luthérienne. «Ça m’a sauvé la vie quand je suis arrivée en Suisse!», lance-t-elle en riant.
Une première attache
Un jour, son père s’est vu proposer un poste à Genève par le conseil œcuménique des églises. Gisèle, ses deux petites sœurs et leurs parents se sont donc envolés pour la...