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Une infirmière à l’esprit voyageur

Originaire d’Uruguay, Mercedes Rossier-Araujo retrace son parcours, de Salto sa ville natale à Morges. Entre désir de voyage et altruisme.

27 juil. 2016, 23:41 / Màj. le 28 juil. 2016 à 00:01
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Jocelyne Laurent

jlaurent@lacote.ch

Uruguay, en langue guarani (langue amérindienne des régions amazoniennes), signifie la «rivière des oiseaux». Située au sud du Brésil et à l’est de l’Argentine, cette petite enclave en terres sud-américaines est teintée de culture européenne. «Avec environ trois millions d’habitants, on est très petit par rapport à nos grands voisins», commente Mercedes. Celle-ci voit le jour à Salto le 1er décembre 1950, une ville au nord du pays. «Nous étions une famille pauvre de huit enfants» ajoute cette dernière.

«Je voulais être chirurgienne»

Après l’école obligatoire, il fallait savoir rapidement ce que l’on voulait faire comme profession. Sinon les jeunes filles suivaient une formation à l’Ecole industrielle. «Je n’aimais pas la couture, il était hors de question que je fasse cette école», se souvient Mercedes. A 11 ans, elle voulait devenir chirurgienne. Une avocate, cliente chez sa mère lavandière, lui a permis de concrétiser son vœu: «Elle...

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