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Une vie rythmée par la capoeira

Jose Eriberto de Lima est arrivé du Brésil juste avant ses 18 ans. En septembre, il a ouvert une école de capoeira à Nyon.

24 nov. 2016, 00:19
Nyon, mardi 15 novembre 2016, pages communautés, portrait de Jose Eriberto de Lima, professeur de capoeira, Professor Katita, Massaranduba Capoeira, dans sa salle à la Rue Saint-Jean 1

fabien darvey

fabien.darvey@lacote.ch

Cinq ans. Jose Eriberto de Lima a dû patienter cinq ans avant de pouvoir rejoindre en Suisse son maître de capoeira.

Originaire de Recife, la ville du nord-est du Brésil, sur la côte Atlantique, l’homme, appelé Professor Katita, qui a désormais 31 ans, pratique cet art martial afro-brésilien depuis l’âge de 5 ans. «J’ai pratiqué la capoeira dans mon quartier de Quasamarella. J’étais un bon élève, je ne manquais jamais un cours. Après, je suis venu en Europe sur différents événements, notamment des passages de ceinture.» Ces cérémonies marquent le passage des capoeiristes à une catégorie supérieure, à l’image de ce qui se pratique dans différents arts martiaux. France, Allemagne, Espagne... autant de pays dans lesquels il a acquis de l’expérience. Mais son arrivée en Suisse ne s’est pas faite aussi facilement qu’espéré.

Patienter avant de s’exiler

Que ce serait-il passé s’il ne s’était pas émancipé...

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