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La féra étudiée grâce à un drone

Le réchauffement climatique pourrait avoir raison de certaines populations de poissons, y compris dans le Léman.

01 mai 2017, 00:23
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dominique suter

dominique.suter@lacote.ch

Qu’on l’appelle féra, corégone, lazaret ou palée, il s’agit toujours de la même espèce de poissons. Emblématique de nos lacs alpins, et notamment du Léman, il a quasiment disparu de nos eaux dans les années septante, en raison de l’eutrophisation des eaux.

Grâce aux efforts conjoints des deux pays riverains du Léman, des mesures drastiques ont permis aux eaux de retrouver une bonne qualité. Depuis le début du siècle, il a retrouvé une qualité d’eau lui permettant un niveau de reproduction optimal.

Une pêche importante

«Les pêcheurs retirent quelque 800 tonnes de féra par année dans le Léman. C’est donc un poisson important en termes de pêcherie», relève Jean Guillard, ingénieur de recherches et directeur-adjoint au Centre alpin de recherche sur les réseaux trophiques et les écosystèmes limniques, basé à Thonon. Mais le scientifique est inquiet: «L’évolution des températures nous fait craindre un scénario...

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