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La France en amont, la Suisse en aval

Au chevet des cours d’eau, la collaboration transfrontalière semble couler de source.

03 avr. 2016, 23:13
/ Màj. le 04 avr. 2016 à 00:01
Versoix et Ferney-Voltaire, jeudi 24.03.2016, La Versoix, sujet sur la renaturation des cours d'eaux, photographies de bassins d'eaux crées en partenariat avec la France, relations transfrontalières, photos Cédric Sandoz

anne devaux

info@lacote.ch

Si la renaturation consiste à rendre la rivière à son état de nature, celle des cours d’eau franco-suisses est le résultat d’une politique concertée. Ainsi, depuis quasiment vingt ans, des plans d’actions détaillés et efficaces rattrapent des décennies de négligence.

L’équation est assez simple. Une rivière représente tout à la fois une richesse et un danger. La renaturation crée de la richesse et préserve du danger.

Réveil politique

Entre 1998 et 2003, les élus suisses et français se sont mis autour de la table et, dans un moment de grâce politique, se sont concertés pour apporter les soins nécessaires aux rivières et cours d’eau qui ne connaissent pas les frontières, prennent leur source en France pour se jeter dans le Léman ou le Rhône.

Programme d’actions, financements, personnel qualifié, chaque pays apporte sa contribution. La France apporte tous les outils contractuels, contrats rivières, contrats corridors (lire encadré),...

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