Entre les géants de la mode bon marché et le boom des ventes en ligne, se lancer à la tête d’un petit atelier de couture ressemble à une décision plutôt kamikaze. Pourtant, le segment artisanal ne lâche pas sa place et aurait même tendance à grignoter des parts sur les grandes enseignes aux petits prix et à l’empreinte carbone XXL.
Melody Droz, jeune créatrice de vêtements de 23 ans, s’est installée à son compte l’année dernière à Nyon. Elle est convaincue que «les créateurs de vêtements d’aujourd’hui, qui sont les couturières de nos grands-mères d’hier», ont un avenir. Son moteur est la passion. Elle travaille d’arrache-pied sans pour autant gagner correctement sa vie pour le moment.
D’un bout à l’autre de La Côte, des couturières et des propriétaires de magasins de tissus et mercerie, débutantes comme confirmées, offrent une réponse contemporaine à la «fast fashion». Le secret est...