Le poids de la conjoncture économique n’a que peu d’effets sur la Caisse d’Epargne de Nyon. Malgré des contraintes réglementaires plus fortes imposées par l’autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) entre mi-2015 et début 2016, la banque affiche un bilan de 382,2 millions de francs, en augmentation de 8,7% par rapport à l’an dernier. «Pour des questions de sécurité, on nous oblige à avoir plus de liquidités, explique Antonio Circelli, le directeur de la banque nyonnaise. Mais en même temps, cet argent supplémentaire nous coûte car nous payons des intérêts négatifs dessus.»
Favoriser la clientèle
Une situation due à l’importation importante de capitaux de banques étrangères, qui s’est répercutée sur les petits prestations offertes aux petits épargnants, notamment sur les rendements du deuxième pilier. «Pour le moment, nous n’avons pas trouvé de solution idéale. Les taux bas favorisent les emprunteurs mais offrent peu d’alternatives aux gens qui...