Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

La face cachée des galeries d’art

Dans ce secteur, il n’y a pas de standard économique. Portraits de galeristes aux parcours très différents.

15 nov. 2016, 00:07
Genolier, samedi 5 novembre 2016
Vernissage de l'exposition "Art Aborigène" à la galerie Au Temps qui passe à Genolier

Sigfredo Haro Vernissage Expo Art Aborigène, Genolier

marie-christine fert

marie-christine.fert@lacote.ch

Le monde de l’art est en pleine mutation, notamment avec la création de galeries virtuelles. Faciles d’accès, elles offrent une grande souplesse aux artistes. En deux clics, ils peuvent présenter leur travail, à des prix très abordables. Quant à leurs concepteurs, pas besoin de payer de loyers, un site internet suffit pour mettre en image les créations.

Des galeries 2.0 qui sont en vogue, notamment chez les jeunes qui n’ont pas encore suffisamment de notoriété pour se démarquer. Et que l’on peut opposer à celles, traditionnelles, dotées d’un local et qui tentent de poursuivre leurs activités dans un contexte économique plutôt morose; la culture étant le premier secteur sacrifié dans les périodes économiques difficiles. «La peinture se vend moins bien qu’autrefois», constate ainsi Edouard Roch. Il y a trente-trois ans, il a ouvert à Ballens une galerie à la campagne, un pari osé pour l’époque: «Ce...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias