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Le difficile succès des chambres d’hôtes

Dans la région, la para-hôtellerie reste une activité difficilement rentable. Le succès des chambres d’hôtes dépend du lieu, du prix, d’une bonne promotion dans un marché où AirBnB ne fait pas de quartier.

26 nov. 2018, 16:01
Samuel et Barbara Baumgartner dans la cour de leur domaine de Bois-Bougy.

L’offre hôtelière de La Côte ne fait pas exception à la règle: elle se concentre principalement dans les zones urbaines. Partout où les hôtels sont chers ou rares, petits ou absents, la para-hôtellerie apporte un complément nécessaire. Toutefois, ouvrir une chambre d’hôtes, sans obligation d’inclure un petit-déjeuner dans la prestation, ou un bed and breakfast (BnB), est une activité difficilement rentable.

Morges Région Tourisme compte 22 chambres d’hôtes et BnB parmi ses membres, et Nyon Région Tourisme en affiche 35 sur sa brochure. Ces chiffres ne représentent pas la totalité de l’offre dans les deux districts, mais seulement les prestataires qui se sont annoncés. «La plupart des touristes, même lorsqu’ils cherchent des expériences insolites, exigent qualité et confort, du charme et un bel environnement», souligne Didier Miéville, directeur de Nyon Région Tourisme.

«L’impression de retourner en enfance»

A Nyon, le couple Samuel et Barbara Baumgartner exploite la ferme du domaine...

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