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Le prix de l’œuvre ne fait pas l’artiste

Artisan minutieux, «Giroscope» préfère vivre avec peu de moyens et vendre ses créations pour des sommes modiques.

06 mars 2017, 23:20
/ Màj. le 07 mars 2017 à 00:01
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anne devaux

anne.devaux@lacote.ch

Pierre Andrey, jeune homme de 27 ans originaire d’Arzier-Le Muids, a grandi sur La Côte. Sous le nom de «Giroscope», ce personnage hybride et inclassable crée et vend ses sérigraphies. Il ne se souvient plus pourquoi ni comment ce mot est devenu son nom: «Je dis énormément de bêtises et tout n’a pas une signification, ce mot a dû arriver en soirée et je l’ai gardé, je ne sais pas pourquoi mais la sonorité me plaît.» La faute d’orthographe, giroscope au lieu de gyroscope, il la revendique: «Les fautes d’orthographe font partie de moi.» Son but est de tendre vers une indépendance financière avec ses activités artisanale et artistique. Malgré la modestie de ses besoins, il continue toutefois à travailler en tant que graphiste indépendant à côté: «Mon moteur, c’est de faire ce qui me plaît, ce n’est pas l’argent. Mais je continue...

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