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Les kiwis locaux s’arrachent comme des petits pains

Le kiwi cultivé au bord du Léman est victime de son succès: chaque année, toute la récolte est vendue, mais la demande tend inexorablement à être supérieure à l’offre. Exemples à Allaman et Aubonne.

18 févr. 2019, 16:01
En 2018, Dominique Streit a remis les clés de La Pêcherie, à Allaman, à Matthias Faeh (en bleu).

Quatre décennies après l’introduction et l’acclimatation de la culture du kiwi sur les bords du Léman, la production indigène du fruit exotique correspond aujourd’hui encore à un marché de niche. Les exploitations en production biologique, à Allaman et à Aubonne, vendent toute leur récolte jusqu’au dernier kiwi depuis des années.

Préservée d’une concurrence agressive pour le moment, la culture de kiwis indigène bio est rentable et même profitable. Cependant, l’augmentation des bénéfices pour les producteurs n’est pas spectaculaire, car le prix du fruit reste stable et l’extension des plantations au bord du Léman, sur un terrain favorable jouissant d’un microclimat, semble peu réalisable actuellement.

Le Domaine de La Pêcherie à Allaman qui s’étend sur 16 hectares est la plus grande plantation suisse de kiwis estampillée en bio, sachant que la totalité de cette culture spécifique occupe 20,8 hectares, selon la statistique de Fruit-Union Suisse en 2017. Le domaine est le...

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