Elles ont débuté «pour elles», puis les copines leur ont demandé un déo sans aluminium, une crème sans ajouts aux noms imprononçables, ou du savon naturel. L’objectif commun: éviter de mettre sur son corps des produits chimiques et générer une prise de conscience chez les gens.
Quelques cours pour connaître les bases, mais aussi la législation (lire encadré), existent en Suisse romande et sont souvent donnés par des personnes plus expérimentées. L’avantage de ces dames, c’est qu’elles peuvent répondre aux demandes «au cas par cas», car elles s’occupent de tout à une échelle personnelle, voire familiale.
Vivre de ses créations
Pour la Française Isabelle Kunz, oenologue de formation, c’est lors d’un long séjour professionnel sur l’île de la Réunion que sa sensibilité écologique s’est développée. «Dans les cosmétiques bio, il y avait des ingrédients qui ne me plaisaient pas et encore moins l’emballage utilisé.»
Arrivée en Suisse, elle a lancé...