fabien darvey
fabien.darvey@lacote.ch
Le hasard accouche parfois de belles rencontres. De sortie dans un bar, Philippe Kuratle fait la connaissance, par le biais d’un ami commun, du Valaisan Jérémie Senggen. Au fil des discussions, ils se rendent compte qu’ils partagent une passion: les montres. Si le Nyonnais avoue en posséder plusieurs, Jérémie, lui, est actif dans le domaine de l’horlogerie depuis plus de quinze ans. «J’ai toujours eu le rêve de monter ma propre marque, avoue Philippe Kuratle. Mais pas dans le luxe. Je voulais proposer quelque chose d’innovant, de qualité, mais qui reste abordable. L’horlogerie suisse s’est trop reposée sur ses lauriers.» Son crédo: apporter de la nouveauté tout en restant dans le créneau de l’horlogerie traditionnelle. Pas une mince affaire dans un secteur qui, malgré une conjoncture difficile, peut se targuer d’écouler un milliard d’exemplaires par année.
Certain qu’il était possible d’être innovant sans entrer dans le...