L’été dernier à Paléo, les mélodies accrocheuses à nulles autres pareilles de The Angelcy avaient séduit un public curieux et nombreux. Car ce groupe a su incorporer à la musique traditionnelle yiddish une folk universelle, chantée en anglais.
Dans un style bohème affirmé à la Charlie Winston et autre Lumineers, leur musique aux influences reggae, blues-jazz, classique et pop s’inscrit entre celles de Beirut et Asaf Avidan.
Concerts entre les bombes
Formé en 2010 à Tel Aviv au cœur du conflit israélo-palestinien, le groupe compte six membres engagés, assoiffés de liberté, menés par Rotem Bar Or, né à Eilat en 1979. Ce chanteur guitariste s’est formé sur les trottoirs d’Europe avant de revenir dans son pays natal pour y créer The Angelcy, un nom évoquant l’envie du groupe de donner un but à sa musique.
A travers elle, ses membres portent des messages antimilitaristes et antinationalistes célébrant la paix et...