On se souvient avoir découvert Ben l’Oncle Soul sur Internet, alors qu’il lavait à la machine soul les tubes «I kissed a girl» de Katy Perry ou «Barbie girl» d’Aqua sur son premier EP «Soul wash», en 2009. D’emblée, l’humour du dandy au nœud pap’, sa voix chaude et sa manière de revisiter les hits de la pop faisaient mouche. Parmi ses reprises, l’une d’elles lui a assuré une jolie notoriété sur le web: «Seven nation army» des White Stripes, où le chanteur faisait groover le riff rock populaire. Après quelques concerts dans les cafés parisiens, celui que ses amis surnommaient Oncle Ben en est venu à signer sur la prestigieuse maison de disques Motown France, alors même qu’il s’apprêtait à devenir professeur d’arts plastiques. L’Oncle Soul était né.
Aujourd’hui, c’est un autre monument de la musique auquel s’attaque l’artiste. Dans «Under my skin», son dernier album publié l’année passée...