Marie maleysson
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Du bitume de Judée, un peu de sable volcanique et quelques sédiments marins. Bernard Garo a ramené dans ses bagages des matériaux naturels qui sortent de l’ordinaire. Après un dernier arrêt au Cervin, il met un terme à sa série de voyages autour du monde. Pendant plus de dix ans, il s’en est inspiré pour créer les œuvres qui sont désormais accrochées à l’Espace Arlaud de Lausanne, jusqu’au 26 mars. L’exposition se nomme «Déflagration».
En 2004, cet artiste nyonnais reconnu est parti à la découverte de villes marquées par les dévastations infligées par la nature. C’est le début du cycle ARIL, un acronyme des cités dans lesquelles il se rend. Alexandrie d’abord, puis Reykjavik, Lisbonne et Istanbul. Bernard Garo a souvent dormi chez l’habitant, pour s’immerger dans la culture du pays. Il veut désormais poser la question de l’identité et de l’ouverture. «J’ai choisi de boucler...