Nous avions rendez-vous au Conservatoire de Lausanne. Là où Brigitte Ravenel et ses musiciens répètent leur répertoire de chansons de Claude Nougaro pour la journée. Gaspard Glaus caresse les touches de piano et Stéphane Chappuis fait souffler le bandonéon sur «L’amour meurt jeune», sublime titre du chanteur français composé en 1981.
«On sent ce mal être de la jeunesse, le besoin de jouer avec la mort. C’est une chanson lourde qui fait cependant résonner une grande beauté», confie la mezzo-soprano, qui sera demain soir avec ses deux musiciens sur la scène de l’Usine à gaz de Nyon pour «Hommage à Claude Nougaro».
Une création à plusieurs facettes, car si un certain nombre de chansons poétiques et lyriques du musicien seront interprétées par le trio, d’autres textes engagés de l’homme seront lus par le comédien genevois Claude Thébert.
Chansons classiques et textes engagés
Après avoir célébré l’artiste à l’occasion...