propos recueillis par antoine guenot
aguenot@lacote.ch
Un concert? Un film documentaire? Les deux à la fois. Depuis cinq ans, Christophe Chassol explore sur scène et sur album un procédé qu’il a baptisé «ultrascore». Soit l’harmonisation de séquences de films tournées aux quatre coins du monde. Mises en boucle, ces images forment des motifs mélodiques et rythmiques sur lesquels le musicien pose son clavier. Un joueur de sitar, un flûtiste, un sifflement d’oiseau, une conversation, autant de matières visuelles et sonores qui permettent au pianiste d’élaborer des compositions loin des formats pop.
Après avoir mené l’expérience à la Nouvelle-Orléans («Nola chérie», en 2011) et en Inde («Indiamore», en 2013), Chassol est parti en Martinique, le pays d’origine de sa famille. Il en a tiré «Big Sun», qu’il présentera vendredi soir à l’Usine à gaz. Interview.
Du fait de vos racines familiales, l’immersion en Martinique a-t-elle été plus facile qu’en Inde?
Non,...