«J’ai baigné dans le spectacle depuis toujours. J’ai appris à chanter avant de parler», explique Hélène Zambelli. On la croit aisément. Parlant à la femme de ménage qui passe l’aspirateur dans le hall des Trois P’tits Tours, elle l’incite à aller voir le spectacle, se lançant ensuite dans des vocalises et tapant du pied en cadence quand elle n’éclate pas d’un rire qui aurait la sonorité d’un rayon de soleil, s’il pouvait en avoir une...
Elle se réjouit, à ce titre, de vivre les Fêtes dans un lieu qui lui est cher. Si elle œuvre étroitement depuis 1999 avec la troupe, son père, Gérald Zambelli, en fut l’un des fondateurs en 1959. Jusqu’au 31 décembre, elle dirigera la vingtaine de comédiens, choristes et musiciens participant à la «Grande parade musicale» de Kurt Weill, en reprise après le succès initial de 2016. En sus de jouer du piano, elle a...