Karine Grasset, quel est votre sentiment à quelques jours d’une ouverture qui s’est fait longtemps attendre ?
C’est un mélange d’excitation, d’effervescence et d’impatience avec une légère pointe d’appréhension, car il reste encore beaucoup à faire.
Depuis votre nomination en avril 2020 au poste de directrice, en quoi a consisté votre travail ?
Lorsque j’ai pris mes fonctions, l’urgence, c’était la programmation de la saison qui débutait en septembre et la gestion des annulations de spectacles à cause du covid. Cette réalité a surgi abruptement avec de lourdes conséquences, économiques notamment. Entrainant son lot d’imprévus, comme les retards de chantiers. Nous avons passé beaucoup de temps à faire et défaire.
Au niveau des priorités, il s’agissait de préparer l’ouverture, de constituer une équipe, de définir un programme artistique et d’accompagner le chantier, car nous étions en plein dedans ! Nous avions également besoin d’un cadre financier pour l’institution, nous...